Jusqu'à présent, la science a supposé qu'il y a eu trois vagues de migration de l'Afrique vers l'Eurasie : il y a 2 millions d'années, c'était l'Homo erectus, il y a un demi-million d'années, les ancêtres de Neandertal et il y a 50 000 ans, nos ancêtres, l'Homo sapiens. Nous pouvons maintenant leur ajouter une quatrième vague, au moins après avoir analysé le matériel héréditaire. "Il a dû y avoir une nouvelle vague de migration de cette nouvelle espèce d'homme primitif d'Afrique vers l'Asie. Mais quand c'est arrivé, nous ne pouvons pas encore en être sûrs", déclare le biochimiste Johannes Krause, un chercheur de l'Institut de Leipzig qui a réussi à déchiffrer l'ADN. Pour ce faire, il a comparé l'ADN de la phalange du petit doigt avec celui des Néandertaliens et des vivants. Le matériel héréditaire était nettement différent. "Pour moi, c'était complètement inattendu. Au début, je ne voulais pas y croire, mais lorsque diverses méthodes ont abouti au même résultat et que mon chef d'équipe de recherche, Svante Peebo, en a été convaincu", explique ce scientifique de 30 ans qui travaille aujourd'hui comme professeur adjoint à l'université de Tübingen pour mettre en place un groupe de travail sur la paléogénétique.

Andrey Tikhomirov, in 1986 afgestudeerd aan het Orenburgse Staatspedagogisch Instituut met een diploma in geschiedenis, sociale wetenschappen, staat en recht, werkte als leraar op middelbare scholen en universiteiten, en redigeerde kranten.